Pays basque : que faire en 3 jours entre mer, montagne et villages de caractère
C’est vrai qu’en trois jours, on ne peut pas tout voir. Mais franchement, le Pays basque, même en mode express, ça se vit à fond. Entre l’Atlantique qui claque, les sommets verdoyants et les ruelles en pierre où ça sent le gâteau basque à la sortie des fourneaux… il y a de quoi revenir des images plein la tête.
C’est une destination qui mélange les sensations : du salé, du sucré, du rugueux, du tendre. Et vous savez quoi ? C’est justement ce cocktail qui fait que trois jours ici peuvent avoir des allures de parenthèse ultra dépaysante. Pour préparer ce petit périple, le site officiel www.tourisme-pays-basque.com est une vraie mine d’infos terrain. Très utile pour peaufiner son itinéraire ou repérer les bons plans locaux.
Jour 1 : Biarritz, surf, coucher de soleil et tapas
On commence par la mer, évidemment. Biarritz, c’est un peu l’icône chic et sauvage du Pays basque. Pas besoin d’être surfeur pro pour en profiter. Même en restant les pieds dans le sable à la Grande Plage, on en prend plein les yeux. Les vagues ? Hypnotisantes. Les surfeurs ? Impossibles à ne pas regarder (y en a des très bons… et des très drôles aussi).
Le top, c’est d’arriver en fin de matinée, de faire un tour au marché des Halles (le jambon de Bayonne de chez Pierre Oteiza, une tuerie), puis d’aller grignoter un bout face à l’océan. Petit conseil perso : testez les pintxos au Bar Jean. C’est bruyant, vivant, parfois un peu serré, mais tellement local.
En fin de journée, balade jusqu’au Rocher de la Vierge. La vue sur la côte basque ? Franchement, ça calme. Et au coucher du soleil… on comprend pourquoi tant de gens s’arrêtent juste là, sans rien dire.
Jour 2 : Espelette, Ainhoa et les collines de l’arrière-pays
Le lendemain, on quitte la côte pour les terres. Et là, changement de décor. On entre dans ce Pays basque plus rural, avec ses maisons à colombages rouges, ses piments qui pendent aux façades et ses collines douces comme un plaid en laine basque.
Espelette, on connaît le nom grâce au fameux piment. Mais en vrai ? C’est un village super photogénique. Un peu touristique, oui, mais pas fake pour autant. Le petit marché du mercredi matin est idéal pour choper des produits locaux (le fromage de brebis Ossau-Iraty, sérieusement… c’est un délice).
Continuez jusqu’à Ainhoa, classé parmi les plus beaux villages de France. Pas très grand, mais très authentique. Perso, j’ai adoré m’asseoir sur un banc, juste là, entre deux maisons blanches aux volets rouges, à écouter les cloches des brebis en fond. Ça a quelque chose de suspendu.
Jour 3 : Randonnée à la Rhune et halte à Saint-Jean-de-Luz
Dernier jour, on sort les baskets. Direction la Rhune, ce sommet mythique du Pays basque qui culmine à 905 mètres. Vous pouvez monter en petit train (très sympa pour les enfants), mais si vous aimez marcher, la rando depuis le col de Saint-Ignace est magnifique. Comptez 2h30 à 3h de montée tranquille. Et là-haut ? Vue panoramique sur toute la côte jusqu’aux Landes. Par temps clair, c’est magique.
Redescente (en train ou à pied, selon l’énergie), puis on file à Saint-Jean-de-Luz pour finir le séjour en douceur. Ce port de pêche a un charme fou. Balade sur le front de mer, visite rapide de l’église où Louis XIV s’est marié (pas très long, promis), et surtout… arrêt obligé chez Maison Adam pour un macaron à l’ancienne. Pas comme ceux de Paris : ceux-là sont moelleux, presque caramélisés. J’en ai repris deux sans même m’en rendre compte.
En résumé : un concentré de Pays basque en 3 jours
Trois jours, c’est court, mais bien pensé, ça suffit pour goûter à l’essentiel. L’océan, les montagnes, les villages qui ont du caractère, les produits qui ont du goût. Et surtout, cette ambiance unique, à la fois fière, chaleureuse et un peu rebelle, qui fait qu’on n’oublie pas le Pays basque de sitôt.
Alors, prêt à boucler la valise ?
Laisser un commentaire